Lorsque des propriétaires savent à l'avance que leur logement risque d'être inondé, en parler au constructeur permet de prendre certaines mesures qui peuvent empêcher de grandes catastrophes. Adapter la conception de la maison, à l'intérieur même de celle-ci mais aussi à l'extérieur, et choisir des matériaux qui sauront faire face « aux débordements » constituent des solutions simples mais efficaces pour éviter de retrouver ses effets personnels flotter dans son salon.
Redéfinir la conception de l'extérieur
Au moment de la conception de l'habitation, ou pendant sa rénovation, quelques phases de réflexion éviteront les mauvaises surprises. Ainsi, le constructeur évitera les caves et les garages sous terre si le logement se trouve en région inondable. Il surélèvera la chape de fondation du rez-de-chaussée d'une bonne trentaine de centimètres au-dessus du niveau de la rue, ou, plus malin encore, trente centimètres au-dessus du niveau d'inondations le plus haut connu. De même, il installera portes, fenêtres et bouches d'aération plus haut que prévu. Afin d'éviter tout risque de pollution, les habitants préfèreront une installation de chauffage non gourmande en stockage de matières premières. Imaginez un peu les dégâts que causerait une inondation dans une cave comprenant une citerne à mazout…
Choisir du matériel adapté
Pour ne pas grelotter chez soi, les futurs acquéreurs se tourneront vers une isolation résistante à l'eau. Des matériaux comme le béton, le carrelage ou le vinyle, résistants à l'eau, habilleront parfaitement le sol. Même si, évidemment, personne ne souhaite avoir à penser à ce moment, au cas où une inondation ravagerait malgré tout l'intérieur de la maison, des finitions facilement nettoyables, tel le carrelage, faciliteront les choses. Il vaut mieux placer les appareils électriques et les boîtes à fusible en hauteur ou les fixer au mur. En optant pour un clapet anti-retour Nicoll, le constructeur épargnera à ses clients un éventuel reflux des eaux usées.