Les banques sont plus disposées à accorder un prêt à un couple qu’à un emprunteur solitaire. Néanmoins, la seconde option est faisable et la décision de la banque repose sur l’analyse de certains facteurs.
La capacité d’emprunt : un facteur déterminant
Avant de répondre favorablement à une demande d’emprunt, la banque tient compte de toutes les informations pertinentes afin de minimiser les risques de non-remboursement. Parmi celles-ci se retrouve la capacité à emprunter du demandeur qui est la somme maximale que ce dernier peut rembourser en fonction de ses revenus. Elle est liée au taux d’endettement qui ne doit pas être supérieur à 33 % afin d’éviter le déséquilibre financier du candidat. Cet endettement tient compte des charges existantes de ce dernier qui pèsent déjà sur ses revenus. Mais la banque tient aussi compte de l’indicateur reste à vivre obtenu par le retrait des charges des revenus, en savoir plus.
Les autres facteurs
La situation financière du demandeur de prêt n’est pas seulement liée à son salaire. La banque tient compte des garanties dont dispose le travailleur dans l’exercice de ses fonctions. L’idéal est qu’il dispose d’un CDI en dehors d’une période d’essai ou qu’il soit un fonctionnaire d’État. La banque estime que pour un travailleur en CDD, un entrepreneur ou un intermittent, les risques de non-remboursement sont plus élevés.
Elle tient alors compte la nature du travail et de la moyenne du salaire sur les trois années antérieures plutôt que sur trois mois. Avoir un apport personnel conséquent, des revenus provenant d’un investissement locatif, des primes exceptionnelles récurrentes et un compte bancaire en bon état peuvent faciliter l’obtention du prêt en solitaire.